Unissons nos voix contre des mesures de restrictions injustes
Dénonçons des mesures inappropriées contre la modification de la taille du homard
Participez à la consultation publique
( Consultation ouverte jusqu’au 17 décembre 2024 minuit)
Rejoignez-nous pour dénoncer des mesures innapropriées qui n’ont aucun sens du point de vue biologique et qui vont laisser poursuivre le déclin des stocks des espèces dans nos mers et océans .
COMPRENDRE L'IMPACT DE la MESURE PROPOSÉE
Une proposition de modification de la taille de capture du homard pour la pêche professionnelle et la pêche amateur a été proposé par le service de la pêche maritime et aquaculture durables (SDPMA).
Cette proposition est appuyée par une étude scientifique menée conjointement par l’IFREMER et le comité national des pêches professionnelles.
Cette décision du SDPMA se caractérise par la modification de deux arrêtés. Le premier pour la pêche professionnelle, le second pour la pêche récréative.
Le COPERE s’oppose à ces projets.
Trois points étayent notre opposition. Ils sont relevés dans une note technique intitulé « taille Ovigere » co-écrit par le comité national des pêche et l’IFREMER et transmit comme étude scientifique justifiant la mise en application de cette mesure.
Ces points de désaccord concernent:
- La détermination de la taille à 90 mm ;
- La pêche des femelles grainées ;
- La géométrie variable des positions du service des pêches marine et de l’aquaculture durables (SPMAD) qui motive ses décisions publiques en fonction de telle ou telle espèce et de la pression des lobbys économiques.
Sur la taille de 90mm :
À 90 mm, selon l’étude de l’IFREMER seulement 20% des femelles au mieux sont gravides, ce qui laisse 80% de femelles qui ne se seront pas encore reproduit susceptible d’être capturées.
Nous demandons donc à l’administration quelle est l’étude scientifique qui justifie qu’une taille de 90 mm est suffisante pour préserver cette ressource avec seulement 20% de femelles en âge de se reproduire?
Dit autrement, la dynamique de reproduction du homard permet-elle de supporter un prélèvement de 80 % de femelles ne s’étant pas encore reproduites ?
Sur la pêche des femelles gravides :
Il est précisé dans l’étude de l’IFREMER :
« L’interdiction des femelles grainées ne génèrerait aucune perte économique sur l’année (pour la pêche professionnelle), mais un décalage des captures, ces femelles seraient repêchées plus tard dans la saison avec un intervalle d’un à deux mois….. Il est certain qu’une telle interdiction engendre automatiquement une production accrue de larves ».
Qu’attend donc l’administration pour mettre en place l’interdiction de pêche des femelles grainées ? Interdiction déjà prise dans d’autres pays et qui justifie la déclaration suivante du rapporteur de l’IFREMER :
» Quoi qu’il en soit, il faut retenir que toute décision qui diminuerait une partie de la capture des femelles grainées serait bénéfique pour le stock. »?
Sur la géométrie variable du positionnement et des décisions de la SPMAD:
Toujours dans l’étude de l’IFREMER on peut lire :
« Ce faisant, une augmentation de taille entrainera d’une manière mécanique un plus grand nombre de femelles à participer à la reproduction. En effet, avec une taille de 87mm, plusieurs individus sont pêchés sans avoir à participer à un seul cycle de reproduction. Ce point est souvent considéré comme critique dans la gestion de plusieurs stocks«.
Le COPERE s’étonne, des différentes approches de la SPMAD selon les espèces.
Si l’IFREMER sous tutelle de la DGAMPA reconnait que le point (« plusieurs individus sont pêchés sans avoir participé à un seul cycle de reproduction ») est souvent considéré comme critique dans la gestion de plusieurs stocks » pourquoi le SPMAD ne préconise-t-il pas une telle mesure dans la gestion du lieu jaune (projet d’arrêté du Lieu jaune dont la consultation publique s’est terminée le 02/12/2024) et où ce principe fondamental de précaution n’a pas été pris en compte en autorisant la capture majoritaire de femelles non matures?
Certaines ressources seraient elles gérée de façon exclusivement économique là où d’autres seraient gérée de façon plus écologique ? Deux poids, deux mesures…
Nous demandons donc :
– Qu’une étude indépendante soit menée afin de déterminer le gain en terme de biomasse fertile de l’augmentation de taille;
– Que cette étude détermine le pourcentage minimal nécessaire de femelles aptes à ce reproduire pour permettre au stock de se régénérer durablement en tenant compte du changement climatique. Le principe de précaution doit s’imposer à toutes vos décisions.
– Que la pêche récréative soit alignée sur la pêche professionnelle en terme de délai afin de ne pas une fois de plus pénaliser sans aucune raison scientifique le loisir déjà puni sans raison valable comme en Corse où la pêche des tous les crustacés est réservée exclusivement aux professionnels et ce sans données scientifiques pour l’araignée et le homard (extension du moratoire de la langouste à ces deux espèces).
À Propos du COPERE
Le COPERE, Collectif des Pêcheurs Récréatifs se consacre à la défense des droits des pêcheurs récréatifs. Il se mobilise pour la Protection de l’Environnement et des Ressources.
Sa mission est de préserver les équilibres écologiques tout en s’assurant que les politiques de pêche respectent l’équité en terme de droit de l’accès à la ressource naturelle entre la pêche professionnelle et la pêche de loisir.
Depuis sa création, le COPERE s’efforce de sensibiliser l’opinion publique et les décideurs aux enjeux de la pêche récréative.
Si ce n’est déjà fait, rejoignez-nous en vous inscrivant ICI pour promouvoir des pratiques durables qui bénéficient à la fois à notre passion, à l’homme, à la ressource et à la nature.
Arrêtons de réduire la taille des espèces capturables.
Laissons les se reproduire.
Tout à fait d’accord avec l’augmentation de la maille de capture du homard et l’interdiction de capture des femelles grainées.
Affligeant toutes ces décisions de l’état….
En total accord avec les commentaires émis par la Copere.
Il aura fallu énormément de temps pour que les pseudos scientifiques de l’Ifremer et du ciem aini que le spmad comprennent enfin certaines évidences comme l’augmentation de la taille légale de capture du bar, du lieu ainsi que du homard et la remise à l’eau des femelles grainées sans compter d’adopter un repos biologique pendant les périodes de reproduction et cela pour TOUS plaisanciers comme professionnels . Que de temps perdu pour rien.