COLLECTIF des PÊCHEURS RÉCRÉATIFS
– COPERE –
Qu’est ce qu’un collectif ?
Un collectif se définit comme la réunion de plusieurs personnes pendant un temps déterminé ou indéfini de façon informelle ou contractuelle.
Il est constitué dans le but de poursuivre un ou plusieurs objectifs communs, sous le pilotage de ses membres.
Un collectif n’est pas doté de responsabilités juridiques car il n’est pas déclaré en préfecture.
On parle aussi d’association de fait.
LES OBJECTIFS DU COPERE :
Le sens initial de ce collectif, comme son nom l’indique, est de regrouper l’ensemble des pêcheurs amateurs autour de la défense de leur loisir.
La pêche récréative se doit d’être représentée par un grand collectif indépendant.
La pratique de la pêche récréative en mer doit rester une activité accessible à tous et gratuite.
Les pratiquants doivent pouvoir exercer sans contraintes dans le respect des réglementations en vigueurs (taille, nombre des captures, engins de pêche, zones de pêche, espèces interdites, période de pêche…) si tant est qu’elles soient prises en concertation et qu’elles soient équitables entre tous les pêcheurs, pros ou récréatifs.
Le collectif s’efforcera donc de tout mettre en œuvre afin de garantir le droit de pêcher librement et ce malgré la volonté affichée des services de l’État de reformer la pêche récréative en mer à l’image de la pêche en eau douce ce qui reviendrait à privatiser la pratique aux seuls adhérents de structures établies.
Le collectif se mobilisera pour défendre les enjeux environnementaux.
Rejoignez le COPERE
En remplissant le formulaire vous rejoignez le COPERE.
Au sein du collectif vous allez participer à la défense des intérêts communs des pêcheurs récréatifs en mer et en eau douce.
Parlez-en à vos amis pêcheurs et construisons ensemble une grande force consultative et représentative.
La volonté des services de l’État : Confisquer la ressource au seul profit d’intérêts économiques.
Afin de remplir ses obligations envers l’Europe, l’État Français doit, d’ici 2028, apporter des précisions sur la pêche de loisir. Tant sur le nombre de pratiquants (aujourd’hui seulement estimé) que sur les prélèvements (déduits de l’estimation du nombre de pratiquants).
Ces données sont, selon Bruxelles, indispensables afin de planifier la préservation de la ressource.
Le choix de la France se porte sur deux solutions :
- La déclaration nominative des pêcheurs de loisir.
- La déclaration des captures.
Depuis plusieurs années les captures liées à la pêche de loisir sont, selon les espèces, surestimées par des organismes publiques d’analyses avec des conséquences parfois importantes pour notre activité.
Pour exemple, en 2018, un rapport d’IFREMER sur le tonnage du « bar loisir » affirmant qu’il était identique à celui des professionnels a conduit à la fermeture de la pêche du bar au nord du 48ème parallèle. C’est après une mobilisation générale des pêcheurs de loisir et des élus que l’IFREMER a finalement reconnu que ce tonnage avait été exagérément multiplié par 7 !
C’est donc l’utilisation de mauvaises estimations, établissant les capacités de captures, qui a conduit l’Europe à interdire la pêche de bar au nord du 48ème parallèle.
Les légendes ont la vie dure!
Elles permettent aux professionnels de la pêche d’affirmer que les plaisanciers capturent autant qu’eux et qu’ils sont responsables de la diminution de la ressource.
Encore aujourd’hui, la plaisance se voit amputée au sud du 48ème parallèle de 50% de ses capacités de captures du bar et limitée drastiquement au niveau national en ce qui concerne le lieu.
Le collectif ne s’oppose pas à la notion de déclaration de pratique ni à la déclaration de capture. Il souhaite que ces deux obligations contractuelles vis à vis de l’Europe se mettent en place dans la transparence et la concertation.