Une consultation publique a été mise en place par le ministère de la transition écologique afin de pouvoir s’exprimer sur un nouveau projet de régulation du grand cormoran.

ATTENTION CETTE CONSULTATION PUBLIQUE SE TERMINERA LE 08 NOVEMBRE À MINUIT.

Aucun avis ne sera pris en compte après cette date.

Nous devons absolument mobiliser tous nos moyens afin de valider dans le plus grand nombre ce projet, même s’il n’est pas à la hauteur de l’expansion du cormoran. Il faut impérativement intervenir et contrer la LPO et tous ses alliés antispécistes qui se positionnent contre en mobilisant tous leurs soutiens.

Pour pouvoir intervenir facilement, suivez les instructions

  1. Copiez le texte de réponse dans votre presse papier en appuyant sur le bouton « CLIQUEZ POUR COPIER« .
  2. Cliquez sur le bouton « JE PARTICIPE À LA CONSULTATION PUBLIQUE« . Vous serez automatiquement renvoyé sur la page de la consultation publique.
  3. Collez le texte dans l’onglet commentaires et rajoutez votre Nom et Prénom
  4. En titre ajoutez la mention « AVIS FAVORABLE«
  5. Dans la case Email ajoutez l’adresse consultation.cormoran@copere.fr pour que nous puissions comptabiliser les avis.

MERCI D’AVANCE

Je soussigné, .............................................. membre ou sympathisant du COPERE, approuve le projet d'arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de perturbation intentionnelle et de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis). Je considère cependant que ce projet ne répond pas à son objectif. En premier lieu, il ne s'agit pas de destruction mais bien de gestion de population et ce point doit être corrigé pour éviter toute confusion. Nos observations suivantes sont basées sur les travaux de Jean-Dominique LEBRETON et Daniel GERDEAUX ainsi que sur les bilans annuels de Loïc Marion réalisés pour le compte du ministère de l'écologie. A la lecture des expériences passées, il s'avère que même avec des tirs de "destruction" au niveau national (86 départements) réalisés sur 37% de la population recensée entre 2020 et 2022, l'impact des tirs n'est pas démontré sur la dynamique de la population hivernante et sédentaire. La gestion de cette espèce ne peut se faire qu'à l'échelle européenne (répartition géographique de l’espèce migratrice) et non pas départementale pour que l’efficacité soit avérée. La convention de Berne oblige les états signataires à agir de concert afin de préserver le patrimoine faunistique (donc piscicole) en participant activement à sa sauvegarde y compris en détruisant par dérogation des espèces classées dans l'annexe II et III de la convention de Berne. Elles doivent faire l'objet à minima d'une réglementation nationale afin de maintenir l'existence de ces populations hors de danger... ce n'est même plus le cas du grand cormoran dont le statut n'est plus celui de la "vulnérabilité" mais bien "de l’expansion", il n'est d'ailleurs plus mentionné dans aucune des annexes de la directive oiseaux. La situation actuelle est catastrophique pour certaines espèces piscicoles à fort intérêt patrimoniale comme le démontre les études réalisées par certaines fédérations de pêche départementales. Pratiquer des tirs à hauteur de 20% des recensements ne permettra au mieux que de pallier à l'augmentation de la population (taux de renouvellement annuel du cormoran communément accepté à 18.6%). La mesure proposée n'améliorera donc en rien l'état catastrophique des populations piscicoles. Pour rappel, Madame Dominique Voynet alors ministre de l'environnement avait annoncé vouloir maintenir la population de grand cormoran à 70.000 individus. Nous dépassons largement les 100.000 individus aujourd'hui ce qui est insupportable pour le milieu naturel et les populations de poissons en déclin que l'on retrouve dans le contenu stomacal des oiseaux analysés. Pour rappel, 425 grammes de poissons sont consommés journalièrement par chaque individu. Pour toutes ces raisons, il est impératif de déterminer scientifiquement la densité de grand cormoran acceptable pour le milieu sans porter préjudice aux autres espèces (approche globale plus large que la simple directive oiseaux) et d'atteindre rapidement ce niveau par des tirs de "destruction" au niveau européen. Ensuite et seulement une fois cette densité atteinte on pourra pratiquer une gestion européenne par tir de régulation à hauteur de 20% afin de compenser la dynamique de la population de grand cormoran (qualifiée d'exponentielle par LEBRETON & GERDEAU) .  Pour toutes ces raisons, trois mesures sont essentielles à être mises en œuvre au plus vite:                 - Appliquer dans l’urgence la Résolution du Parlement européen du 4 décembre 2008 sur l’établissement d’un plan européen de gestion des cormorans permettant de réduire l’impact croissant des cormorans sur les ressources halieutiques, la pêche et l’aquaculture (2008/2177(INI)) 2010/C 21 E/05                 - Ne plus tenir compte de la DIRECTIVE 2009/147/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages, le grand cormoran n'apparaissant plus dans les listes d'espèces menacées                 - Considérer le rôle essentiel des fédérations départementales de pêche et de protection des milieux aquatiques en matière de préservation du patrimoine piscicole : code de l'environnement CHAPITRE II - PRÉSERVATION DES MILIEUX AQUATIQUES ET PROTECTION DU PATRIMOINE PISCICOLE Art. L. 432-1 - Art. L. 432-12.